Pédestre
Circuit de randonnée : Chapelle de Faubouloin
CORANCY 
Une mémoire toujours vivante
Sources, fontaines et arbres sacrés
Il en est des sources et des fontaines comme des arbres majestueux, leurs histoires perdurent...
Les sources et fontaines étaient estimées pour leurs vertus bénéfiques, guérisseuses ou divinatoires. C'est là que les nourrices venaient se laver les seins pour avoir plus de lait, on y posait le vêtement d'un enfant malade pour savoir s'il allait guérir,
"Dans l'ombre salvatrice des arbres, on rendait la justice et on adorait les dieux mais ils avaient aussi le rôle de bornes, puisque bien souvent plantés aux sommets des collines morvandelles." (Didier Cornaille , Histoires racontées de Bourgogne et du Morvan)
Lorsque ces arbres vénérables mourraient, ils étaient remplacés. Chêne, Frêne, Hêtre, Orme, Tilleul se sont ainsi succédés au fil des siècles. Lorsqu'ils dominaient une fontaine, un des rites consistait à y enfoncer des épingles pour fixer "la malandre" (la maladie).
1 chapelle, 2 arbres majestueux, 3 sources sacrées
La chapelle de Faubouloin
La légende veut que cette chapelle fût érigée à proximité d’une pierre celtique et de sources sacrées. Sur le site, les rituels et dévotions s'attachent aux deux antiques tilleuls, aux trois fontaines (source Sainte Marie, Sainte Marguerite et du Frêne) et à la chapelle. Ils furent longtemps l’objet de pèlerinages et de rites thérapeutiques (fécondité, maladies, mariage, pluie…), tant païens que chrétiens. Longtemps, des messes et pèlerinages eurent lieu à certaines époques de l'année, rassemblant les habitants des communes environnantes.
La fontaine Saint Pierre
Le mont Beuvray possède un grand nombre de sources. Liée à la plus abondante d’entre elles, la fontaine Saint-Pierre a connu plusieurs aménagements, très différents, de l’Antiquité jusqu’au 19e siècle. La reconstitution proposée aujourd’hui à l’issue des fouilles, évoque le bassin construit au Ier siècle avant notre ère.
Comme bien d’autres sources, la fontaine Saint-Pierre a fait l’objet d’un culte populaire qui a perduré.
Saviez-vous qu’au 19e siècle, les nourrices morvandelles venaient y tremper leurs seins afin de s’assurer un lait abondant ?
